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Ouverture du parc du Fort de Champigny
Le site du Fort de Champigny, d’une surface de 50 554 m², est peu valorisé.
Envahi par une végétation importante, il est peu visible et le bâtiment est très dégradé.
Il est enclavé entre la RD4, les terrains de l’ex-VDO, le collège Molière et la rue Aristide Briand.
Le projet mis en oeuvre répond aux objectifs du Plan vert régional qui vise une amélioration de l’accessibilité et une augmentation du ratio en m² d’espaces verts et de nature ouverts au public par habitant.
Des aménagements complets
1 - Le massif forestier, partie la plus extérieure du Fort, sera ouvert totalement.
Le grillage sera supprimé et tous les arbres dangereux seront abattus afin d’ouvrir sur la ville et de dégager la vue sur le Fort. Un cheminement reliera l’est à l’ouest et un parcours sportif sera créé.
2 - Les fossés, ouverts en journée, seront accessibles depuis la passerelle. Ils accueilleront des jardins familiaux qui assureront une présence dans la journée.
3, 4, 5, 6 - Entre les fossés et le Fort, différents cheminements seront créés et ouverts sous contrôle.
Le théâtre de verdure sera remis en état et il accueillera des animations.
7 - Une nouvelle entrée piétonne sera créée depuis la rue Aristide Briand. Elle permettra d’accéder à la poudrerie mise en valeur par la création d’un "jardin".
Ces aménagements représentent un coût de 3 658 381 euros.
La Ville a obtenu une subvention de 1 000 000 euros de la Métropole et une autre, de 500 000 euros, de la part de la Région. 246 000 euros seront remboursés au titre du fonds de Compensation de la TVA.
Un peu d'Histoire...
Le Fort de Champigny a été construit en 1878 pour protéger Paris après la défaite de 1870.
C’est un Fort de type Séré de Rivières, semi-enterré pour empêcher les assaillants d’ouvrir une brèche dans les murs à coups de bélier ou de boulets. Comme tous les autres forts construits autour de Paris, très vite dépassé par les progrès de l’armement, il n’a pratiquement joué aucun rôle militaire. Occupé par une garnison permanente jusqu’en 1914, il a servi de base anti-aérienne en 1939/1940.
Lors de la Libération, au cours de la bataille au pont de Joinville, les troupes allemandes s’y sont repliées, puis l’ont incendié avant de fuir.